Roger Sanchez

Roger Sanchez n’est pas le petit-fils de Papi Sanchez, mais il est lui aussi, sans canne et lumbago, sur le dancefloor – dans la fièvre du samedi soir – ou sur les ondes radios.

Roger Sanchez n’est pas un papi, mais il voit le jour en 1967, à New York, dans le quartier du Queens. Très tôt, il commence à mixer. Mixeur, il devient aussi le breakdancer du voisinage. Si « c’est en forgeant qu’on devient forgeron », c’est à force de mixer que Roger Sanchez investit la scène house-électro au début des années 90.

En 1990, il sort « Luv Dancin », un single. Ensuite, il travaille sur des morceaux de Michael Jackson, Diana Ross, ect. En 1994, Roger Sanchez, au son joyeux et rythmé, sort un tube dub et latino : « Samba Lumba ». Ensuite, Roger Sanchez devient S-Man et collabore avec Junior Sanchez et DJ Sneak. En 1998, Roger Sanchez se retrouve dans la B.O. de « Blade ».

Le producteur sort son premier album solo seulement dans les années 2000. Depuis le bien intitulé « First Contact », même quelques dix ans après son premier contact avec le public, Roger Sanchez sort régulièrement des compilations à ravir Ibiza. Après le succès de « Release yourself » ou d’ « Another chance », Roger Sanchez (Ft. GTO) revient avec un tube en puissance : « Turn On the Music ». La voix rauque et profonde de GTO met en relief le rythme de ce morceau parfait pour les clubs.

Du Queens au « Queen », le club parisien, la boucle est bouclée. Joué partout, sur les plages, dans les salles obscures des clubs et des cinémas, on retrouve aussi Roger Sanchez au cirque, le Cirque du Soleil avec lequel il a collaboré.